« Ce n’est pas une petite fierté que l’abbatiale de Souillac ait été choisie, en Occitanie, pour le loto du patrimoine. Le peu de réactions des paroissiens de Souillac témoigne que nous devons communiquer encore et encore pour essayer de convaincre de l’importance de notre patrimoine religieux dans le contexte laïque français. Le propriétaire de l’abbatiale, c’est la commune, et donc le pouvoir public ; l’affectataire, c’est-à-dire plus que le locataire, c’est l’Eglise catholique, autrement dit la paroisse. Ce qui signifie que nous avons une bonne occasion de favoriser un travail commun pour rapprocher culte et culture, histoire et tradition, foi et raison en quelque sorte. Certes, nombre de lecteurs ne se sentent sans doute pas ou peu concernés par ce bâtiment mais tous sont membres d’une commune avec une église. J’espère que la solidarité entre chrétiens et entre voisins agira pour le bien de tous. Car une nation qui n’a pas de passé n’a pas d’avenir. »
Bertrand, curé de Souillac