Pinsac église saint Pierre et saint Paul
De cette église l’élément le plus ancien serait le bénitier qui viendrait de Terregaie. Le retable est baroque comme beaucoup d’autres de la région. La clef de voûte de la chapelle de la Vierge est au blason des Tournemines, qui furent un temps seigneurs de Beauregard (1348 : Guillaume de Beauregard s’enfuit de son château de la Dordogne et prend pied à l’emplacement du pont de Lanzac). Il y avait une chapelle à cet endroit dont il ne reste que la statue de la Vierge de Compassion.
Son annexe de Terregaie (église transformée en grange et actuellement en maison particulière) fut quelque temps indépendante sous l’appellation de Sainte-Marie-Madeleine.
Après la guerre de Cent Ans, il ne reste pratiquement plus d’édifices à Pinsac. « L’information cartucensis » (enquête diligentée par la papauté de Cahors à payer les décimes du Vatican) datée de 1395 mentionne Pinsac parmi les localités sinistrées « Montvalent, Creysse, Pinsac sont inhabitées et détruites, cinq habitants à Gramat ».
1450 - 1560, un siècle de paix (plus ou moins). C’est à cette époque que :
– les églises se reconstruisent (Pinsac probablement).
– les compagnies anglaises désertent le secteur.
– le peuplement a lieu (33% venant su Rouergue, 29% d’Auvergne).
Les guerres de religion et les pestes noires sont un nouvel épisode tragique pour la population et les églises (destruction du clocher de l’église de Souillac – attaque de l’abbaye – combats dans la Combe de la Dame). En 1553, on arrive même à abandonner les morts sans sépultures…
Source l’Echo de chez nous